Ce 7 septembre 2003, Richard Pigeon nous quittait, bien trop tôt. En souvenir de ce membre très apprécié,
voici les quelques mots lus par Pol Gilles en l'église de Beyne, le 10 septembre 2003.
N.B.: les caricatures sont de Lucien Boulanger, président du C.C.P.L. jusqu'en 2001.
Une fois de plus, un cycliste vient de quitter notre peloton ... Et nous nous retrouvons bien tristes, rageurs et impuissants au bord de la route.Car Richard, nous t'avons vu t'éloigner petit à petit, ralentir l'allure de plus en plus. Et malgré nos encouragements, malgré le soutien formidable de ton épouse et de ta famille, malgré ta volonté et ton courage, ta ligne d'arrivée s'est présentée bien trop tôt. Entré tout jeune au club, tu étais devenu un des plus anciens ... mais surtout un des plus appréciés. Le nombre important de membres du CCPL présents aujourd'hui montre combien tu étais aimé et estimé de tous. Chacun a tenu à te rendre hommage et à te manifester, ainsi qu'à Claire, Laurent, Denis et à ta famille, toute la sympathie que nous ressentions pour toi. Tous, ils m'ont chargé de te dire merci, merci pour ta gentillesse légendaire, merci pour ton humour qui savait si bien détendre l'atmosphère les jours d'orage, merci pour les poussettes dont tu n'as jamais été avare car ta force, tu l'as toujours utilisée pour aider les autres et non pour les dominer, merci pour ton esprit d'à-propos tant au sein du peloton que dans les réunions de Comité, merci pour toutes les activités que tu as organisées avec brio, que ce soit les balades, les périples en Ardennes et surtout les journées « vélo‑famille » que tu appréciais particulièrement. Nous savons à quel point ta famille comptait dans ta vie. Et nous mesurons d'autant plus l'ampleur du vide que va laisser la perte de ce mari, de ce Papa, de ce papy formidable. Ce vide, nous allons également le ressentir amèrement au sein de notre peloton, car si ton état de santé t'en avait éloigné depuis presque un an, nous gardions l'spoir de ton retour ... Maintenant, ce sera différent. Mais quand je pense à toi, une petite phrase que j'ai lue dernièrement me vient à l'esprit: « Ne pleurez pas parce que je ne suis plus, mais souriez pour ce que j'ai été ». Et c'est tellement vrai ... Nous sommes infiniment peinés en ce jour, mais nous sommes tout autant heureux de t'avoir eu pour ami. Au revoir et merci Richard. Pol |