En souvenir d'un des membres les plus appréciés et les plus regrettés du club, je me permets de vous proposer le mot écrit en
son honneur par nos amis Claudy et Pol en 2009 ...
N.B.: les caricatures sont de Lucien Boulanger, président du C.C.P.L. jusqu'en 2001.
Joseph,Si nous sommes si nombreux à nous retrouver en ce jour, c'est tout simplement parce que tu étais ce qu'on peut appeler ... un chouette gars, ... un chic type, ... un homme aimé de tous. Tu étais un battant, un solide, et nous étions tous persuadés que tu t'en sortirais ... Mais il est des maladies contre lesquelles la lutte est trop inégale ... Et, malheureusement, tu nous a quittés trop vite avec la dignité qui te caractérise, masquant ta peine et tes douleurs. Joseph, tu étais le conjoint, le papa, le papy, le frère, le beau-frère, le collègue de travail ... l'Ami, avec un grand A que tout le monde souhaiterait avoir. Avec toi, nous avons eu la chance de côtoyer un être exceptionnel, un grand monsieur car il est bien rare de trouver tant de qualités réunies dans une seule personne. Nous espérons que ton épouse et toute ta famille, après tant d'années d'amour, de complicité, de joies à tes côtés, puisent dans les souvenirs et l'affection de tous la force de surmonter le vide que tu vas laisser. En tant que grand amoureux du vélo, tu as transmis le virus à ton frère, l'éloignant des sports mécaniques ... Ensemble, vous êtes devenus membres du C.C.P.L. et vous n'avez guère tardé à devenir les frères de référence de notre club, les Geortay. Au fil des années, tu es devenu la personne qui s'identifiait le mieux à la devise de notre club, "l'amitié dans l'effort". En effet, tes capacités sportives étaient grandes ... Elles t'auraient permis à coup sûr d'accompagner les mieux entraînés d'entre nous ... Mais cela aurait été sans compter sans ton esprit club, ta gentillesse, ton tempérament de samaritain qui te poussaient à attendre, encourager et encadrer les attardés de notre petit peloton. Ta bonté, ta gentillesse, ta jovialité, l'attention que tu portais à chacun ... tout cela se lisait sur ton visage et dans tes yeux. Pour nous, tu étais aussi une "voix" ... Particulière, attachante, une voix que nous n'oublierons pas et qui nous accompagnera encore longtemps sur les routes et dans nos fêtes ... Une voix calme, pondérée ... mais qui savait pourtant se montrer ferme lorsqu'il s'agissait de rappeler à l'ordre les cyclistes oubliant l'importance de la solidarité au sein d'un groupe. Pour ceux pour lesquels la convivialité avait plus d'importance que les performances, c'était un véritable plaisir de rouler à tes côtés. En effet, ton sens aigu de la communication, ta culture étendue, doublés d'un bon sens hors du commun rendaient ta compagnie plus qu'agréable. Ainsi, entre autres, tu nous emmenais sur les routes de France, décrivant le charme de tes régions préférées, le Jura, la Bourgogne, le Beaujolais ... comme par hasard des régions viticoles. Et pour cause, oenologue averti, tu aimais partager cette passion et en faire profiter les tiens et tes nombreux amis. Combien de caisses de vin n'as-tu pas ramenées pour nous ? Cette convivialité, cette solidarité, tu l'appliquais aussi activement en dehors de nos sorties en t'inquiétant de la santé des autres et en tentant de les amener à réintégrer le club pour des sorties adaptées ... Des sorties au cours desquelles tu mettais bien sûr ton point d'honneur à les encadrer. Au nom de tous ceux que tu as aidés, que tu as gâtés, que tu as aimés de tous ton coeur, nous tenons à te dire ... Merci. Notre club prend doucement de l'âge et le nombre de copains ayant à jamais quittés le peloton augmente chaque année. Nous ne les oublions pas et je suis persuadé qu'un cet instant, de nombreuses pensées s'envolent pour retrouver Richard, André, Polo, Yves ... et bien d'autres, dont toi maintenant. Parce que la vie était belle avec toi, la route sera triste sans toi. Joseph, tu nous manqueras ... tu nous manques déjà énormément ... Le dernier cadeau que nous pouvons t'offrir est de perpétuer ton souvenir en mettant sans cesse en application la philosophie qui était la tienne, à savoir ... ton sens aigu de l'humain. Merci à toi et au revoir, Claudy et Pol |